Echo-Hameau Arrambourg

Une opération pionnière de construction de plusieurs maisons passives en France

A Talloires, sur le plateau de St. Germain, à proximité du Lac d’Annecy (50 km au sud de Genève), les premières habitations de Haute-Savoie respectant les exigences du référentiel européen PASSIVHAUS (bâtiment passif), avec validation finale pour obtenir cette certification, sont en voie d’être construites.

Notre site est magnifique, en zone rurale, à 860 m d'altitude, environné d'un des plus beaux panoramas du lac d'Annecy (au pied de la Tournette, 2351 m, en vue du lac).
Nous avons eu à cœur de le respecter et d'optimiser l'intégration dans l'environnement naturel et humain, en plus de créer un habitat de qualité : c'est notamment pourquoi le paysagiste est intégré à l'équipe depuis le début.

Toutes les informations concernant "Écho-Hameau Arrambourg" sont sur le site www.vivralasauffaz.fr.
Vous pouvez aussi télécharger une plaquette de présentation en cliquant ce lien.

Ce blog du Maître d’Ouvrage vous permettra de suivre la progression du projet, de profiter de ses expériences et d'échanger en ligne sur l'aventure que représente la construction passive en France.

21 juin 2013

Gagné en appel ... victoire à la Pyrrhus !

La Cour Administrative d'Appel de Lyon s'est prononcée le 11 juin sur notre affaire.

Comme annoncé dans le titre, nous avons gagné, mais c'est une victoire à la Pyrrhus.

Le magistrat considère que la Loi Littoral n°86-2 du 3 janvier 1986 s'oppose à la délivrance de notre permis de construire, mais que le maire, au surplus quasi professionnel de cette loi (élu à cette charge depuis 1989, il y est confronté en permanence depuis 25 ans puisqu'elle s'applique à tout le territoire de la commune), a commis à notre égard une double faute en nous délivrant d'abord un certificat d'urbanisme positif, puis un premier refus de permis de construire pour des motifs purement architecturaux, sans jamais nous opposer ce fameux texte.
Ce texte est « fameux », car il suscite depuis 1986 une grande quantité de contentieux, au point que les parlementaires interpellent régulièrement 1 à 2 fois par an le gouvernement au sujet de ses difficultés d'application.

De ce fait, le magistrat considère le maire responsable de toutes les dépenses (architectes, etc.) que nous avons engagées et le condamne à nous les rembourser, plus intérêts capitalisés sur plusieurs années.
Toujours ça de pris ... l'huissier est déjà en route vers la mairie !

Nous nous disposons à demander la cassation de cet arrêt devant le Conseil d'État (pour ce qui nous y est défavorable), considérant que le magistrat, abusivement et à tort :
  • confond URBANISATION et CONSTRUCTION ... la première nécessite la seconde, mais la seconde ne nécessite pas forcément la première (elle peut se réaliser en un lieu déjà urbanisé)
  • assimile HAMEAU et ZONE D'HABITAT DIFFUS ... ce qui rendrait curieux que, dans une loi destinée à éviter le mitage, le législateur ait explicitement prévu d'autoriser la construction de hameaux « nouveaux », donc d'habitat diffus nouveau, donc de mitage nouveau
  • ne retient pas le fait très évident qu'en matière de construction, le « fait générateur » de l'engagement du projet est le certificat d'urbanisme, non la délivrance du permis de construire (une simple phase administrative du projet) : personne n'engage des dépenses dans le seul but de dépenser, le projet est un continuum indivisible du certificat d'urbanisme jusqu'à la remise des clés en fin de chantier, le maître d'ouvrage engage évidemment toutes les dépenses (dès le premier centime versé à un architecte) en vue de réaliser complètement le projet 
Nous considérons que le permis de construire nous est refusé à tort et que l'indemnisation des « fruits perdus du projet » (résultats d'exploitation de la vente des maisons, etc.) nous est également refusée à tort.

Ceci dit, le projet a démarré début 2007, la conjoncture a bien changé depuis dans notre pays ...
Nous étions alors les premier à nous lancer dans un projet de Construction Passive visant le label PASSIVHAUS, a fortiori en montagne ... nous étions aussi parmi les tous premiers lauréats de l'opération PREBAT conjointe État - Régions - ADEME, dont le titre développé signifie : « Plateforme de Recherche et d’Expérimentation sur l’Énergie dans le Bâtiment ».

Dans notre beau pays, on peut bien crever quand les pouvoirs publics se mêlent de traîner les pieds si on a un tant soi peu « la tête qui dépasse de la file » et si on essaie de créer quelque chose qui change du « business as usual »

13 avr. 2013

Des nouvelles du projet (ter repetita ...)

Le temps passe, mais nous ne perdons pas de vue notre projet, au contraire ...

Le Tribunal Administratif de Grenoble s'est prononcé : il est réservé sur la possibilité que nous soit accordé le permis de construire, mais il n'est pas réservé du tout sur le fait que le maire nous a positivement encouragés à investir dans le projet et que, si in fine, nous ne pouvons pas le réaliser, il devra nous indemniser de tout ce qu'il nous a coûté et privé.
Toujours ça de pris ...

La particularité de notre commune, TALLOIRES, c'est qu'elle est riveraine d'un lac de plus de 1000 ha (le Lac d'Annecy) et qu'à ce titre elle est assujettie aux dispositions de la Loi Littoral, conçues en 1986 pour limiter à juste titre les risques de "colmatage bétonné" des rivages maritimes et lacustres.
Cette loi est d'application délicate et donne lieu à un contentieux très fourni, notamment parce qu'elle s'applique à la totalité du territoire des communes concernées (ainsi, à TALLOIRES, elle s'applique jusqu'au sommet de LA TOURNETTE, 2351 m, le plus haut sommet de la cluse du lac), avec quelques modulations selon que l'on est près ou loin du rivage, que l'on est dans un groupement habité de grande ou de petite taille, etc.
C'est cette loi que le maire tente de nous opposer, alors que nous sommes à 2 km du rivage à vol d'oiseau et à 7 km par la route.

L'affaire est aujourd'hui au stade de la Cour d'Appel, à notre initiative, avec une toute nouvelle argumentation de notre part pour démontrer que la Loi Littoral ne s'oppose aucunement à notre projet ... la seule opposition à notre projet, c'est celle du maire, qui guignait notre emplacement (et ce à quoi il donne accès) pour réaliser un lotissement conventionnel, beaucoup plus important
(20 logements) que notre projet, en lieu et place de notre "mini écoquartier rural" : nous l'avons découvert tout à fait par hasard et avons bien sûr produit les pièces qui le démontrent à la Cour d'Appel.

À suivre ...

Timide progression de la Construction Passive en France

Alors qu'en Europe, les bâtiments passifs se comptent par dizaines de milliers, voire plus, il en existe tout au plus aujourd'hui seulement quelques centaines en France : disons un peu plus de 500, mais il n'existe aucun compte officiel ... et d'ailleurs la puissance publique ne s'y intéresse pas : ceci explique bien sûr cela !

La première et encore unique enquête sur la Construction Passive en France date de l'hiver 2008-2009 : exhaustive à l'époque, elle a été réalisée à notre initiative et présentée en public à l'occasion des 3èmes ASSISES NATIONALES DE LA CONSTRUCTION PASSIVE (avril 2009) ... elle est toujours disponible (télécharger l'enquête) et ses informations qualitatives sont toujours d'actualité, tandis bien sûr que les données chiffrées sont périmées.

La progression en France de l'Efficience Énergétique du Bâtiment est biaisée par les lobbies du monde énergétique, dominants dans l'administration française et parmi les acteurs qu'elle consulte, lobbies qui influencent l'évolution réglementaire pour préserver leurs intérêts : évidemment, mieux le bâti est réalisé, moins il a besoin d'apport complémentaire d'énergie ... tout l'enjeu est de décider quels intérêts on privilégie !

De ce fait, la réglementation tricolore :
  • Évite soigneusement d'engager les acteurs sur le chemin de la vraie optimisation constructive à la source, pour se focaliser sur l'efficience de la fourniture d'énergie au bâtiment ... qualité & justesse de conception et de réalisation du bâti lui-même ne sont pas franchement à l'ordre du jour, malgré des apparences réglementaires d'allure volontariste, indépendamment de toute considération sur l'approvisionnement énergétique pour couvrir les besoins résiduels inévitables
  • Se contente de "serrer progressivement la vis" des exigences attendues de bâtiments dont on persiste à imposer qu'ils soient conçus et réalisés selon les règles conventionnelles : la référence demeure le passé, pas la cible pour l'avenir ("qu'est-ce que le bâtiment optimum ?") ... refus ou incapacité de comprendre que les règles conventionnelles ont été conçues en fonction d'objectifs autres que l'Efficience Énergétique, que l'on essaie de leur faire dire et atteindre ce qu'elles ne peuvent ni dire ni atteindre, sauf au prix de contorsions coûteuses (et encore ... ce qui explique le mythe du "surcoût", qui ne s'applique qu'aux bâtiments conventionnels ainsi complexifiés, mais qui a pour effet d'inhiber le développement de toute la filière, bâtiments optimisés compris), et que, fatalement, le bâtiment en France stagne au niveau de l'adaptation au lieu d'aller vers l'innovation
  • Prépare prématurément une norme dite BEPOS, "Bâtiment à Énergie Positive" (que l'on devrait plus correctement nommer "Bâtiment à Bilan Énergétique Positif"), obligatoire en 2020, pour frapper l'imaginaire collectif et accréditer l'impression d'un grand progrès ... ce faisant, la réglementation tricolore fait purement et simplement l'impasse sur l'essentiel : l'étape intermédiaire indispensable (évidemment à imposer techniquement ensuite au BEPOS lui-même) que constitue le Bâtiment Passif, celui qui présente les besoins énergétiques "intrinsèques" résiduels les plus faibles qui se puissent concevoir ... aucun "nombrilisme" : c'est sa raison d'être, il a précisément été conçu pour répondre à cet impératif, il résulte précisément de recherches conduites dans ce but, ce devrait être la cible première de toute réglementation et de toute construction responsable ! Faute de cet indispensable jalon, nous risquons de voir s'édifier nombre de bâtiments seulement moyennement performants, mais "positivés" à coup d'énergies renouvelables surdimensionnées.
À notre modeste niveau, nous participons au développement de la connaissance et de la notoriété de la Construction Passive en France :
  • En participant à la création de la Fédération Française de la Construction Passive (FFCP) en mai 2012, afin de regrouper dans une entité efficace les professionnels du secteur et faire monter en puissance la Construction Passive en France
  • En participant au nom des acteurs de la Construction Passive aux réflexions & travaux du Plan Bâtiment Grenelle (visitez le site)
  • En prenant des initiatives de communication pédagogique pour faire connaître  la Construction Passive aux maîtres d'ouvrage publics & privés, notamment au moyen de :
    • Créations multimédias originales (suivre le lien), présentées en public à l'occasion des 4èmes et 5èmes ASSISES NATIONALES DE LA CONSTRUCTION PASSIVE de 2010 et 2011 (dont nous étions les instigateurs)
    • Création d'un cahier d'affiches (télécharger le cahier), mis en place sur un "Stand Passif" au salon Européen du Bois 2010 à Grenoble
    • Et même de l'unique document original créé à ce jour en français pour expliquer la Construction Passive aux enfants (télécharger le document)
La France prend malheureusement du retard dans le domaine de l'Efficience Énergétique du Bâtiment aussi, en suivant malheureusement des chemins de traverse, mais la Construction Passive est bel et bien l'avenir de la construction responsable : c'est la seule approche conçue pour répondre aux enjeux de la planète à horizon 2050, et les faits sont têtus !

20 nov. 2010

Des nouvelles du projet (bis repetita) ...

Il se confirme que notre maire est rebelle au XXIème siècle !...

Mais il se confirme aussi que nous ne lâchons pas prise : la procédure au Tribunal Administratif suit son cours, nous y sommes attentifs, quasiment en continu !...

Nous ne perdons pas de vue le projet, à l'origine de la création de ce blog, de partager de l'information sur la progression de notre réalisation, nous n'avions simplement pas prévu de passer par la case Tribunal ... tous comptes faits, il semble qu'en 2010, cela peut encore faire partie en France d'une opération de construction inspirée de la "Dynamique Grenelle" ... peut-être y aura-t-il des enseignements à partager de cette expérience, au profit de ceux qui auraient comme nous affaire à un maire rebelle au XXIème siècle.

À suivre (bis repetita) ...

8 mars 2010

Des nouvelles du projet ...

Depuis l'été 2009, nous sommes demeurés volontairement discrets sur l'évolution du projet, car nous avons affaire à une mairie rebelle au XXIème siècle !

Après un premier refus de permis de construire en mars 2009, nous en avons essuyé un second en septembre 2009, sur une version amendée et "consensualisée" de notre projet ... puis nous avons essuyé un rejet du recours gracieux que nous avons introduit fin octobre 2009 pour tenter de ramener les élus à la raison.
Des élus qui n'ont aucun fondement juridique défendable à leur position entêtée, mais qui simplement "ne veulent pas de ce genre de bâtiments sur LEUR territoire", car vous noterez que nous sommes CHEZ EUX !

Nos terrains sont régulièrement constructibles, sans aucune restriction ... nos bâtiments sont rigoureusement conformes aux prescriptions du PLU (Plan Local d'Urbanisme) ... le droit est pour nous ... les élus fondent leur avis uniquement sur leurs goûts et leurs préférences personnels, qui les inclinent au pastiche du savoyard pseudo-traditionnel.
Quant aux enjeux énergétiques de la construction et au Grenelle de l'Environnement, ils n'y voient simplement aucun intérêt ... des histoires d'allumés !
On rêve, non ?

Nous ne nous inclinons pas et ne voulons pas dénaturer notre projet.
Nous avons déféré le maire de la commune au Tribunal Administratif pour le contraindre à délivrer le permis de construire qui nous est dû.

À suivre ...

13 juil. 2009

Permis de Construire : tu veux ou tu veux pas ?

Silence radio depuis février, le microcosme a l'épiderme sensible ...

Obtenir le permis de construire pour un projet fondé sur des principes d'éco-urbanisme et de construction à haute performance est une galère : les différentes parties prenantes à la décision en ont encore une connaissance seulement théorique et livresque, elles n'y sont pas accoutumées sur le terrain et ont de la peine à en cerner les enjeux spécifiques.
Et puis il y a le travers classique de croire que l'on est plus fidèle à un site si on parodie l'architecture du passé, à supposer qu'elle existe (ce qui n'est pas le cas à La Sauffaz) : notre ressenti c'est que c'est justement le meilleur moyen de la rendre invisible, en la diluant dans de la guimauve.

Bref, refus du premier projet : pour en sortir, nous faisons donc évoluer notre proposition ... et sommes contraints de demeurer momentanément discrets !
Nous avons déposé une nouvelle demande de permis de construire, le 22 juin 2009 : négociations en cours ...
Esthétiquement, nous avons remplacé les toitures audacieuses à profil en vague par des toitures plus classiques à deux pans, avec des pentes réglementaires, ce qui nous a contraints à renoncer aux toitures végétalisées : dommage pour le confort thermique, dommage surtout pour le paysage (du dessus, en montagne, on verra davantage nos maisons).
Mais nous avons préservé ce qui fait la qualité et la performance du projet, nous avons même profité du délai pour optimiser encore mieux la conception, au profit des futurs occupants : notamment, nous avons intégré le concept de la toiture froide. En clair, le volume habitable des maisons aura exactement la forme d'un parallélipipède rectangle, l'optimum en termes de compacité et d'efficacité, l'isolation sera disposée sur le plafond de ce volume, et l'espace entre l'isolation et la toiture servira d'espace tampon ventilé.

Quant à l'insertion paysagère, je vous laisse juges : voyez la photo ci-dessous !

Pour le reste : à suivre ...

La nouvelle version du projet, dans son vrai paysage ...


C'est plutôt beau et réussi, non ?

11 févr. 2009

Un projet "différent", voilà le HIC !

29 janvier 2009, rendez-vous avec la Commission d'Urbanisme de notre belle commune ...

"Votre projet est différent, c'est un peu difficile !"
Eh oui, dans notre beau paysage rural savoyard, on aime bien les toitures volumineuses avec les fameux "deux pans avec des croupes", et nous proposons autre chose : des toitures moins volumineuses, végétalisées, discrètes ... bref, modernes et économes, quoi !
Mais "les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux !" (Georges Brassens).

"Bon, dans le principe, on n'est pas contre ce genre de projets ... d'ailleurs, on va réserver un coin du territoire de la commune pour ça, vous verrez !"
On croit rêver, une "réserve d'indiens" pour parquer les maisons passives, en France, au XXIème siècle !

Vous l'avez compris, nous nous confrontons aux célèbres joyeusetés obsolètes des P.L.U. français, qui règlementent soigneusement les fioritures qui relèvent plutôt du goût personnel et ignorent allègrement l'essentiel : la performance énergétique du bâtiment, la maîtrise de la consommation de matériaux et de ressources, etc.
Nous nous employons à convaincre ...
L'architecture vernaculaire rurale est faite de gros bâtiments de ferme, épars, lesquels ont traditionnellement (dans notre région) des volumes sous combles très importants pour stocker le fourrage, ceci dans un double but (c'est d'ailleurs écrit en clair dans le P.L.U. local) :
  • mettre quelque part le fourrage de l'exploitation agricole (M. de La Palisse en eût dit autant !)
  • en profiter pour s'en servir d'isolant contre le froid venu du haut (tiens, pas bêtes nos anciens, leur architecture était donc fonctionnelle, comme la nôtre !)
Donc nous expliquons patiemment à nos élus :
  • que nous n'aurons assurément pas de fourrage à stocker dans nos maisons, n'étant pas exploitants agricoles
  • que nous avons d'autres solutions, très efficaces, pour nous protéger du froid venu du haut : une bonne couche d'isolants écologiques en plus de la végétalisation, tout simplement et économiquement
  • qu'il n'est pas vraiment utile d'ajouter des structures supplémentaires sur le toit de nos maisons : outre que cela les rendrait beaucoup plus visibles dans le paysage (on parle bien sûr aussi d'intégration paysagère : pas sympa l'architecture contemporaine à la campagne ...) et que cela ne répondrait à aucun besoin de fonctionnalité, ce serait un gaspillage éhonté de matériaux, d'énergie (y compris la nôtre), de ressources, etc. ... euh, tout l'inverse des enjeux actuels et pressants de la planète, ça, non ?
Entre nous, qu'est-ce qui s'intègre le mieux ?
  • Une architecture factice, qui cherche à pasticher un ancien imaginaire ... des maisons qui ressemblent à des bâtiments agricoles, sous prétexte de milieu rural ... mais qui n'abriteront jamais de bêtes ni de fourrage ?
  • Ou une architecture fonctionnelle, qui revisite les codes visuels du lieu (formes, couleurs, matériaux, etc.), les respecte sans les pasticher ... et qui place l'habitant et les enjeux de l'environnement réel au centre de sa réflexion ?

Au fait, dans le premier cas :
  • On fait quoi du volume ajouté en combles ? On n'a pas de fourrage à y ranger, nous !
  • Qui paie la superstructure inutile ? On n'est pas en crise, ces temps-ci ?
  • Que diront les occupants de la ferme située juste en amont, à qui on va barrer la vue sur le superbe paysage ?
  • On les met où les panneaux solaires ? Plein Est ou plein Ouest, ça ne marche pas !
Notre commune deviendra-t-elle PETIBONUM-LES-ALPES, le dernier village gaulois qui résiste à l'invasion du XXIème siècle ?

La suite au prochain épisode ...

31 déc. 2008

Pour finir 2008, une moisson de bonnes nouvelles

  1. Aujourd'hui 31 décembre 2008, le dossier de Demande de Permis de Construire pour "Écho-Hameau Arrambourg" a été déposé en mairie de Talloires : merci à Benoît, notre architecte
  2. Juste avant Noël, la convention résultant de notre succès à l'appel à projets PREBAT a été signée : merci à l'ADEME et à la Région Rhône-Alpes
  3. Pour déposer le dossier en mairie et prévenir le risque de devoir modifier substantiellement notre projet, nous attendions le résultat d'une passe complète de calculs thermiques ... c'est confirmé, les deux modèles de maisons nous permettront de respecter les exigences nécessaires pour être certifiées PASSIVHAUS, notamment la limite de 15 kWh/m2.an maximum en besoin de chaleur de chauffage : merci à Richard, notre expert en conception thermique
  4. Début janvier, nous enclenchons la phase de préparation à la réalisation, avec finalisation du dispositif technique et consultation des entreprises ... au 1er janvier 2009, notre partenaire constructeur, DDLP, se renforce et accueille Guillaume comme nouvel associé et partenaire pour diriger l'entreprise ... Compagnon Charpentier, Guillaume est ce qu'il est convenu d'appeler un "Compagnon Fini" (un des rares qui ont effectué le "Tour de France", et même le "Tour d'Europe" dans son cas), il maîtrise le métier en profondeur, y compris les secrets des Compagnons Bâtisseurs ... le dossier de conception technique des ouvrages est déjà bien avancé : merci à Cyril, qui a déjà fait un travail considérable pour optimiser nos opérations sur le terrain
  5. Cerise sur le gâteau, nous avons maintenant une préfiguration visuelle de l'aménagement paysager d'ensemble pour "Écho-Hameau Arrambourg"

5 déc. 2008

Petite chronique d'un éco-hameau annoncé ...

L'histoire du projet, en commençant par les nouvelles les plus récentes et en finissant par les plus anciennes :
  • Fin novembre 2008 : visite à l'architecte, l'occasion d'un petit voyage à Digne-les-Bains, où se trouve son agence ... objectif : valider définitivement le concept architectural & les plans de distribution, et discuter le plan de masse pour la disposition des 4 maisons sur notre terrain (qui a une forme un peu biscornue), ainsi que l'approche pour la production d'électricité photovoltaïque ... nous repartons avec des options à réfléchir sur ces deux points, ainsi qu'avec du travail pour le paysagiste sur le premier point
  • Rentrée 2008 : le projet s'affine, les versions de plans se succèdent et se précisent, CALEOL entre en action sur la mission de conception thermique
  • Juillet 2008 : eurêka, "Écho-Hameau Arrambourg" est désigné lauréat pour la Région Rhône-Alpes de l'appel à projets PREBAT 2008 ... belle récompense pour nos efforts depuis mi-2006 : merci le jury, merci la Région Rhône-Alpes, merci l'ADEME, merci monsieur le second architecte
  • Mai 2008 : 9 mai, nous perdons notre certificat d'urbanisme faute d'avoir pu présenter un projet au permis de construire dans le délai d'un an ... au même moment, premières esquisses d'un nouveau projet ... nous les présentons en fin de mois à la commission d'urbanisme de la mairie, la rencontre nous donne confiance pour la suite
  • Avril 2008 : fatigués par 11 mois d'attente sans résultat probant, convaincus que "le temps c'est de l'argent", nous nous séparons de notre architecte ... Grenoble, 2ndes Assises Nationales de la Construction Passive, nous y sommes évidemment à nouveau, nous y présentons "Écho-Hameau Arrambourg" à l'occasion du Forum Grand Public et, heureuse concordance de temps, nous y rencontrons notre nouvel architecte
  • Mars 2008 : nous décidons de présenter "Écho-Hameau Arrambourg" à l'appel à projets PREBAT 2008 conjoint État - Régions - ADEME : c'est une opération destinée à repérer, aider et promouvoir des opérations exemplaires de construction à hautes performances énergétiques, de façon à créer un effet d'entraînement auprès des maîtres d'ouvrage potentiels français ... difficile et acrobatique de monter un tel dossier "en dépit du plein gré" de l'architecte, qui n'y contribue ni de près ni de loin : CALEOL a répondu présent, sans garantie de contrat futur, c'est à ce moment là que notre partenaire a gagné notre estime et notre confiance !
  • Février 2008 : l'architecte présente ses esquisses à la commission d'urbanisme de la mairie de Talloires ... les cheveux de ses hôtes se dressent sur leurs têtes : gloup, le doute s'installe et la production d'esquisses redouble ... sans nous décourager, nous mettons au point une "Charte de l'Écho-Hameau Arrambourg" : l'idée est de créer les bases d'une cohabitation conviviale et harmonieuse entre habitants, avec les riverains et avec l'environnement
  • Décembre 2007 : le maître d'ouvrage se forme personnellement à PHPP, le logiciel de conception thermique de bâtiments passifs créé par le PASSIVHAUS INSTITUT de Darmstadt (Allemagne), La Mecque de la conception passive
  • Automne 2007 : les premières esquisses d'architecte arrivent, après plusieurs mois d'attente, et elles vont se succéder tout l'hiver ...
  • Octobre 2007 : mois très chargé ... première en France, nous réalisons une Étude d'Impact sur l'Environnement pour notre projet : la réglementation ne le demande que pour les installations industrielles et techniques sensibles, susceptibles de porter atteinte à l'environnement et à la sécurité ... nous effectuons 2 voyages d'étude pour peaufiner nos connaissances : d'une part, en Vorarlberg (Autriche), la région européenne phare en construction passive, d'autre part à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), une des villes européennes phares en matière d'éco-urbanisme ... et nous faisons intervenir sur notre terrain un géobiologue, afin d'assurer aux futurs habitants les meilleures conditions sanitaires de vie possibles : ouf, notre feeling est confirmé, nous avons un excellent site
  • Mai 2007 : d'une part, le maire de Talloires nous délivre le certificat d'urbanisme pour notre opération sur notre terrain (génial !) ... d'autre part, nous signons un contrat d'études préalables avec une agence d'architectes assez renommée de la Région Rhône-Alpes (génial aussi !) : normal de faire confiance à des professionnels éprouvés pour réaliser une opération pionnière
  • Avril 2007 : Grenoble, 1ères Assises Nationales de la Construction Passive, nous y sommes évidemment, et c'est la révélation : nos maisons doivent être passives ... c'est une approche de concepteur de bâtiment, pas une approche de législateur : l'idée est d'optimiser le bâtiment de la conception à la réalisation, en faisant la chasse aux causes de non qualité et de non performance ... en construction passive, la performance est un résultat naturel, le meilleur possible et le plus pertinent, ce n'est pas un oukase "régalien" ... par sa nature et sa démarche mêmes, c'est la solution constructive optimum, et elle est accessible dès maintenant, il y a déjà plusieurs milliers de bâtiments passifs (référentiel PASSIVHAUS, né en Allemagne, européen de fait) en Europe ... pas de doute, nos maisons seront passives, en ligne avec le référentiel européen PASSIVHAUS !
  • Janvier 2007 : nous mettons au point le programme de l'opération, nous définissons ce que nous attendons des maisons (dimensions, fonctionnalités, architecture, etc.), du point de vue du futur habitant, réservant aux professionnels de nous proposer en regard leur approche technique pour les réaliser ... ce sera un éco-hameau paysager : nous définissons le concept original "écho-hameau Zen&rgie" (avec un H à écho, car c'en est un aux enjeux de l'éco-urbanisme !) ... et l'aventure commence, car, dans notre beau pays, c'en est encore une d'entreprendre et de promouvoir un projet "différent" !
  • Décembre 2006 : depuis le voyage à Angers, nous nous sommes informés sur les principes & enjeux de la construction à Hautes Performances Énergétiques, les expériences & procédés, les fournisseurs de composants, etc. ... juste avant Noël, nous rencontrons PRIORITERRE, l'Espace Info Énergies de Haute-Savoie : heureuse coïncidence, l'association s'apprête à devenir mandataire de MINERGIE pour la France ... nos maisons devraient être des maisons MINERGIE !
  • Octobre 2006 : il est entendu que nos maisons seront en bois et que DDLP les construira, Cyril et Jean-Loup BERTEZ se rendent au Salon Maison Bois à Angers, ils entendent en conférence Samuel COURGEY parler de Performance Énergétique du Bâtiment, évoquer MINERGIE (le référentiel suisse de performance énergétique du bâtiment) et la création annoncée d'EFFINERGIE : c'est une découverte ... non seulement les maisons seront en bois, mais elles seront efficaces sur le plan énergétique !
  • Été 2006 : le terrain est grand, le contact avec la famille propriétaire est bon et entreprenant, nous partageons la même philosophie, nous ne voulons pas gaspiller l'espace naturel ni en faire une forteresse privatisée, nous voulons valoriser le site en respectant le milieu naturel, nous décidons de partager le terrain entre plusieurs habitants ... il y aura 4 maisons !
  • Mai 2006 : EURÊKA, découverte du terrain de mes rêves, sur le plateau de Saint Germain sur Talloires
Une histoire intense, une aventure fertile en rebondissements et en découvertes, un parcours infiniment enrichissant ... des montagnes d'énergie engagées dans cette opération ...

N'empêche, le temps file, file, file ... et nous rêvons d'un dépôt de la demande de permis de construire rapide, rapide, rapide ... car derrière, il faut encore compter le délai d'instruction et le délai de recours des tiers avant de pouvoir commencer les travaux, pour lesquels notre objectif est d'ouvrir le chantier à la fin de l'hiver qui commence.
Eh oui, la France n'a pas vraiment la culture de la valeur du temps, ni celle de l'optimisation !

8 oct. 2008

Passif et environnement montagneux : l'enjeu "Implantation"

Notre site se trouve dans la cluse du lac d'Annecy, il y a tout autour de nous des montagnes plus ou moins proches, il nous faut en tenir compte pour exploiter au mieux les apports solaires et les opportunités offertes par le relief et le paysage.
Par chance, la ligne de plus grande pente de nos terrains est orientée vers le sud-ouest et la vue la plus dégagée et la plus intéressante est orientée vers le sud : c'est le panorama vers les montagnes des Bauges, au fond du lac ... nos maisons seront particulièrement ensoleillées, ce sera agréable et efficace !
Il faut aussi tenir compte de l'existence d'une grosse ferme ancienne juste en amont de notre terrain.

Il faut aussi optimiser l'implantation des maisons relativement les unes aux autres, pour éviter les masques solaires et préserver l'intimité des habitants chez eux.
Ce fut un gros travail ...



En complément, nous avons pris conseil d'un géobiologue, pour optimiser aussi l'aspect sanitaire de nos choix d'implantation pour les habitants : heureusement, notre environnement est très sain sur les plans électromagnétique, tellurique, etc.

Nos acheteurs se verront d'ailleurs offrir un dossier complet sur tous les paramètres et les choix qui ont conduit à la conception et à la réalisation de leur propre maison.

Construire Passif : un choix, une responsabilité, une aventure

2006, l'aventure commence : découverte du terrain rêvé, trop grand pour la seule maison du Maître d'Ouvrage, économie de l'espace encore non bâti oblige ...
Passion pour l'architecture contemporaine, culture de "l'entreprendre", conscience des enjeux du Développement Durable et de leur application concrète en matière de bâtiment ...
De l'objectif de construire, le pas est vite franchi de s'intéresser à l'efficacité énergétique, puis à MINERGIE ... pour aboutir à la solution optimum : la Construction Passive, selon le Référentiel PASSIVHAUS

La Construction Passive est la solution constructive qui nous approche le plus des objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre par le bâtiment ... elle est aussi la seule conçue par des professionnels de la construction, la seule à être d'abord fondée sur l'idée d'optimiser les conditions de qualité et de confort sanitaire pour les occupants : l'économie d'énergie est la plus importante, pourtant elle vient seulement en prime !
C'est tout cela qui nous a convaincus de construire PASSIF.

C'est pour nous une aventure depuis le début, aussi excitante qu'exigeante !
Sur le plan technique, tout est là, disponible ... matériaux, techniques, procédés, etc. ... il y a déjà 10000 bâtiments passifs en Europe, il y a déjà un état de l'art bien établi, nous avons d'emblée pris le parti de dire : "nous construisons selon l'état de l'art établi ailleurs, ni plus ni moins ... nous ne cherchons pas à inventer quoi que ce soit de neuf en Passif !"
Mais Construire Passif est un challenge nouveau pour les Professionnels, cela leur demande de réviser leurs habitudes de pensée et de travail, cela leur demande aussi d'accepter que la perfection de leur travail soit vérifiée et certifiée par des tiers en fin de chantier, cela leur demande donc une capacité de remise en cause personnelle.
Il n'a pas été facile de réunir l'Équipe de Professionnels dont nous avions besoin !

Notre équipe est au complet !

En Construction Passive encore plus qu'en construction ordinaire, un vrai travail d'équipe entre tous les intervenants est indispensable pour obtenir un résultat final conforme et de qualité.

Un bâtiment passif, qu'il soit neuf ou en rénovation d'existant, n'a de chances d'être réellement passif dans des conditions techniques et économiques satisfaisantes que s'il est créé passif dès le début par chaque intervenant, chacun dans son rôle et tous ensemble.
La Construction Passive ne nécessite aucune innovation technologique particulière en matériaux ou en procédés, on a déjà tout, on sait déjà tout faire : l'enjeu est de le faire bien ... il s'agit d'optimiser la rigueur, la précision et la fiabilité de chaque élément, de chaque tâche et surtout de l'agencement de tous les éléments & tâches ensemble ... une bonne équipe et une bonne coordination sont indispensables.

Depuis le 7 octobre, notre équipe est au complet, elle comprend, par "ordre d'entrée en scène" :
  • le Maître d'Ouvrage
  • l'Entrepreneur Principal
  • le Paysagiste
  • l'Architecte
  • le Concepteur "Aspects Passifs", choisi le 7 octobre, donc ...

Le Maître d'Ouvrage

Zen&rgie a été créée à l'été 2007 par 2 personnes physiques pour réaliser "Écho-Hameau Arrambourg" :
  • Nicole MATHIS, propriétaire d'une partie des terrains
  • Jean-Loup BERTEZ, qui occupera l'une des 4 maisons et assume la direction de la société et du projet
Une société était nécessaire, puisqu'il y a 4 maisons et une séquence achats + ventes pour le projet.
Nous ne sommes pas des professionnels de la construction, ni de la promotion immobilière : "Écho-Hameau Arrambourg" est une "autopromotion" !

Nous nous impliquons activement dans la conduite du projet, c'est encore indispensable en France en Construction Passive, nous nous en rendons compte chaque jour : réaliser un tel projet, a fortiori de cette ampleur, c'est encore défricher un terrain neuf, trouver et accompagner des professionnels motivés mais encore peu aguerris au passif, rechercher encore beaucoup d'informations soi-même, tenir ferme la barre car construire passif signifie viser et atteindre des objectifs (ceux qui conditionnent la certification), maintenir le cap pour maîtriser les délais en dépit des tâtonnements liés à la nouveauté du concept, etc.

Pour chacun des membres de l'équipe, nous avons défini une "feuille de route" explicitant nos attentes en termes d'objectifs et de services rendus par les ouvrages, charge à chacun de mettre en œuvre les moyens techniques appropriés à sa mission ... ainsi nous avons notamment défini :
  • un double programme pour l'architecte, l'un pour l'ensemble du projet, assez général, l'autre pour la maison destinée à Jean-Loup BERTEZ, évidemment plus détaillé et reflétant son mode de vie
  • un cahier des charges complet pour le concepteur "Aspects passifs"
La ressource la plus importante et la plus précieuse pour le Maître d'Ouvrage ?
C'est la détermination ... son principal travail et son principal enjeu est de créer une véritable équipe autour du projet, de motiver et de stimuler chacun en permanence : construire passif en France n'est pas véritablement plus difficile qu'ailleurs, c'est d'abord aujourd'hui un challenge humain !

Zen&rgie est établie à 74290 TALLOIRES, au bord du lac d'Annecy.

L'Entrepreneur Principal

DDLP a été créée à l'automne 2005 par Cyril BERTEZ.
Charpentier, il a été formé à l'école des Compagnons, après avoir constitué une expérience professionnelle dans d'autres entreprises.
Aujourd'hui, il renforce son entreprise avec le concours d'un professionnel encore plus expérimenté dans le métier, qui vient se poser dans notre région après un parcours complet de Compagnon en France et à l'Étranger.

Entre le Maître d'Ouvrage et l'Entrepreneur Principal, il y a une relation : le premier est le père du second !
Sans ce lien, et la confiance réciproque sur la qualité et la fiabilité de travail de l'autre, "Écho-Hameau Arrambourg" n'aurait pas vu le jour.

DDLP est établie à 74230 SERRAVAL, dans le Massif des Aravis.
Bientôt, vous visiterez le site DDLP.

Le Paysagiste

Depuis son enfance, Jean-Paul arpente les terrains où seront construites nos 4 maisons, il en connaît toutes les caractéristiques paysagères, botaniques, celles aussi de la qualité du sol, etc. ... et pour cause, il fait partie de la famille propriétaire du site depuis à peu près une demi-douzaine de siècles !

Jean-Paul est un artiste des jardins alpins, il a consacré toute sa carrière à créer de beaux jardins d'inspiration contemporaine qui respectent l'écosystème local.
La conception paysagère d'ensemble fait partie de notre projet, c'est pourquoi Jean-Paul fait partie de l'équipe depuis le premier jour : l'idée est que nous venons nous poser dans un site rural où la vie faune & flore existait avant nous, que nous n'avons ni légitimité ni intention de bouleverser cette vie, et que nous allons optimiser notre insertion tant en termes de paysage que de choix et de disposition dans l'espace des espèces végétales utilisées.

L'idée éco-hameau exclut l'agencement en lotissement urbain : notamment l'espace restera ouvert (pas de clôtures), d'une part pour respecter le paysage, d'autre part pour préserver les possibilités de circulation de la faune.

Le Concepteur "Aspects Passifs"

CALEOL a été créée au printemps 2008 par Richard ROGER.
Professionnel d'expérience, Richard ROGER est entré récemment dans les métiers de la construction : il allie le "métier" et l'absence de préjugés à l'égard des différences d'approche nécessaires entre construction passive et construction ordinaire.

Richard ROGER va accompagner notre projet sur l'ensemble des thématiques spécifiquement liées à l'aspect passif des ouvrages :
  • conception et validation thermiques des ouvrages, avec l'outil PHPP spécifique à la construction passive développé par le Passivhaus Institut de Darmstadt : du premier calcul, en passant par le conseil à l'architecte pour optimiser les différents choix constructifs, jusqu'à la présentation du dossier de certification
  • le contrôle d'étanchéité des ouvrages par infiltrométrie, en cours et en fin de chantier
  • la recherche de fuites d'air par thermographie, en cas de besoin
  • la définition du réseau de distribution d'air dans les maisons
CALEOL est établie à 38600 FONTAINE, dans l'Isère.